Vie étudiante

5 outils pour rédiger ton mémoire

Rédiger un mémoire, c’est comme courir un marathon. C’est long, c’est parfois difficile, et la dernière ligne droite paraît interminable. Pour que tout se passe au mieux, tu auras besoin d’un bon sujet, d’un bon plan, d’un bon directeur de mémoire… Mais d’autres outils peuvent te faire gagner un max’ de temps dans toutes les étapes de la rédaction de ton mémoire. Tu peux mettre cet article en favori, voici 5 outils pratiques pour t’aider à rédiger ton mémoire !

Comment rédiger ton mémoire ? L’essentiel en quelques mots


Mais avant de rentrer dans le détail de chaque outil, on te propose une petite piqûre de rappel sur les principes généraux du mémoire. Si tu es déjà incollable, scrolle directement à la section suivante !



La base : c’est quoi, un mémoire ?


Un mémoire, c’est un travail écrit qui t’est demandé pour valider un cursus ou une année d’études. On doit souvent en rendre un pour valider son Master 2, par exemple. Il ne suffit pas de réussir ses examens, il faut encore rendre ce devoir maison géant pour valider le tout !

Selon le domaine choisi et les modalités, ton travail peut compter entre quelques dizaines et plus de 100 pages. En gros, un mémoire, c’est un peu le juste milieu entre un simple rapport de stage et une thèse ! 

Tu as en général plusieurs mois pour le rendre, et il faut ensuite que tu le présentes à l’oral pour valider définitivement ton mémoire, et donc ton année ou ton diplôme. C’est la soutenance du mémoire.



Le fond : c’est quoi, un sujet de mémoire ?


À toi de voir ! Dans la plupart des cas, c’est toi qui dois trouver ton sujet de mémoire. En général, ta formation prévoit des cours pour t’aider à bien choisir ton sujet. Tu devras sans doute faire valider ton sujet de recherche à ton tuteur, qui sera ton référent pour ton mémoire de master (un de tes professeurs, en général).

C’est sûr que ça met un peu la pression de devoir trouver un sujet sur lequel on va devoir dire plein de choses. Mais pas de panique : tu recevras des conseils et tu seras accompagné·e tout au long du processus de rédaction de ton mémoire.

La forme : ça ressemble à quoi, un mémoire ?

Un mémoire ressemble souvent à une dissertation géante, avec :

  • une introduction ;
  • des parties et des sous-parties ;
  • et une conclusion, suivie d’éventuelles annexes et d’une bibliographie.




Dans le détail, tu dois rédiger l’introduction de ton mémoire en annonçant ta problématique et en présentant les différentes étapes du plan que ton mémoire suivra. Selon ton cursus et ta formation, des consignes complémentaires peuvent t’être données.


5 outils et logiciels pour t’aider à rédiger ton mémoire


Si tu as lu notre article sur comment rédiger un mémoire, tu sais déjà que tu dois avoir un bon sujet, de bonnes recherches, des informations de qualité qui apparaissent de façon fluide au fil des pages… Mais même quand tout est censé bien se passer, tu peux avoir des mauvaises surprises.

Une clé USB illisible, des notes introuvables, des fautes de frappe qui restent dans la Vdef parce que tu n’as pas eu le temps de te relire… Alors voici 5 outils et logiciels pour résoudre ces soucis et t’aider à écrire ton mémoire plus sereinement.



Outil #1 : un logiciel de traitement de texte (Microsoft Word, Google Docs, Apple Pages…)


Ça peut paraître évident, mais le choix de ton logiciel de traitement de texte est important. On te recommande d’en prendre un avec lequel tu es à l’aise, mais qui ait aussi quelques fonctionnalités utiles pour ton mémoire. Sur Google Doc ou Microsoft Word, par exemple, tu peux utiliser les titres 1, titres 2, titres 3… pour générer automatiquement une table des matières au début de ton mémoire, et dont les numéros de page pourront s’actualiser d’un simple clic. C’est bien plus simple que de devoir faire ta table des matières à la main, et ça peut te faire gagner beaucoup de temps dans la mise en page de ton mémoire.


Reste connecté pour protéger ton projet

Depuis quelques années, la plupart des logiciels de traitement de texte proposent des versions connectées (Google Doc, Microsoft 365…). Il suffit d’avoir une connexion internet pour que ton document de travail soit sauvegardé automatiquement, et récupérable même si ton ordinateur explose (oui bon là on est un peu extrêmes, mais tu vois l’idée). Pratique si ton ordi a la mémoire qui flanche, si tu bosses sur plusieurs appareils ou si tu as peur de perdre ta clé USB !



Outil #2 : un logiciel pour prendre des notes (Scrivener, Notion…)


Même si rédiger un mémoire, ce n’est pas rédiger une thèse (là, on parle d’un boulot de plusieurs années), ça reste un taf’ auquel tu vas énormément réfléchir, et pour lequel tu peux avoir des idées un peu n’importe quand pendant des mois. Et fatalement, si tu commences à gribouiller sur des bouts de document, à t’écrire sur le dos de la main ou à multiplier les notes sur ton téléphone, tu risques de t’y perdre.

C’est pour ça qu’on te suggère d’utiliser une appli pour prendre des notes. Ce type d’outil propose en général d’enregistrer tes idées en te permettant :

  • de les retrouver en ligne depuis un autre appareil (sur ton ordi si tu as pris les notes sur ton téléphone, par exemple) ;
  • de les mettre en forme en accompagnant tes textes de photos ou d’images ;
  • de les organiser en dossiers modifiables… 

De quoi gagner du temps et éviter d’oublier l’idée de génie qui te sera venue dans les transports en commun ou aux toilettes !



Outil #3 : un logiciel dédié aux écritures scientifiques, algorithmiques et mathématiques (LaTeX)


Les logiciels de traitement de texte comme Word, Google Doc ou Pages sont tout à fait suffisants pour la plupart des mémoires, de l’introduction à la conclusion. Mais si tu écris ton mémoire dans un domaine précis ou particulièrement scientifique, tu auras peut-être besoin de générer des documents qui intègrent un formatage spécial pour les algorithmes ou les équations mathématiques, par exemple. Et dans ce cas-là, les logiciels de traitement de texte classiques peuvent vite te faire galérer.

Heureusement, il existe des solutions, comme le projet LaTeX, qui est spécialisé dans les documents techniques, en simplifiant leur mise en forme. Là encore, il est possible de travailler sur tes fichiers en ligne pour ne perdre aucune donnée ou aucune recherche.



Outil #4 : les correcteurs orthographiques gratuitement intégrés à ton logiciel de traitement de texte (Google Docs, Microsoft Word…)


La plupart des logiciels de traitement de texte incluent des correcteurs orthographiques automatiques bien pratiques. Cette mécanique, tu la connais : en général, ils soulignent les éventuelles erreurs en te proposant une correction. Mais attention, quand tu travailleras sur plusieurs dizaines de pages, tu pourras manquer certaines corrections suggérées par le logiciel. Voilà pourquoi on te recommande de te relire régulièrement, sans attendre le dernier moment.

N’hésite pas également à personnaliser ton correcteur orthographique pour qu’il ne te signale que les véritables erreurs. Tu peux lui faire intégrer les noms propres que tu utilises régulièrement, par exemple. Si tu écris dans plusieurs langues (pour des citations, par exemple), pense également à configurer la langue de correction.



Outil #5 : les correcteurs orthographiques payants (Antidote et consorts)


Mais malgré toutes ces précautions, certaines erreurs peuvent persister si tu n’utilises qu’un logiciel de traitement de texte classique pour détecter tes erreurs :

  • Tu peux ne pas voir qu’il t’a signalé certaines erreurs au cours de ta rédaction.
  • Il peut avoir manqué une erreur car il ne comprenait pas le contexte : la différence entre “donc” et “dont”, par exemple.
  • Il peut ne pas intégrer des erreurs grammaticales, de ponctuation ou de typographie : guillemets français ou anglais ? espace ou non, avant des points de suspension ? 


Bref, aucun correcteur orthographique n’est infaillible, mais certains sont plus efficaces que d’autres. C’est le cas des solutions comme Antidote, qui propose notamment de faire un “scan” de l’intégralité de ton document, et de te lister les erreurs dans un rapport pour tout corriger d’un coup. Ainsi, si tu as fait une faute 10 fois, tu peux lui dire en un seul clic de la corriger partout. Et du côté de la ponctuation et de la grammaire, il est très avancé : de quoi gagner un temps précieux au moment de la relecture !

Les logiciels comme Antidote sont en général professionnels et payants, mais tu peux demander un essai gratuit de 30 jours, par exemple. Bien pratique pour la dernière ligne droite avant le rendu !



Il existe encore plein d’autres outils qui peuvent t’aider à rédiger ton mémoire et à finir tes études en beauté. Anticipe au maximum leur utilisation, notamment si tu veux t’en servir tout au long de ta rédaction. Et surtout, garde-toi du temps avant ta date de rendu pour les phases de conclusion, de relecture et de mise en page, qu’on sous-estime très souvent !


Rédiger son mémoire de master : les questions fréquentes et nos conseils



Comment bien rédiger son mémoire ?


L’idéal est d’anticiper au maximum les différentes difficultés que tu pourras rencontrer, et de te garder du temps avant la date de rendu pour la relecture ou la mise en forme, par exemple. Dans la rédaction d’un mémoire, ce sont des étapes qu’on doit garder pour la toute fin, mais qui prennent quand même masse de temps !

Et au quotidien, pense à te mettre dans de bonnes conditions pour bosser sur ton mémoire. Les étudiants qui ne peuvent pas travailler dans leurs résidences étudiantes, par exemple, peuvent aller travailler dans les bibliothèques universitaires, dont certaines restent ouvertes tard le soir. 



Quels outils utiliser pour rédiger un mémoire universitaire ?


Tout dépend de ce que tu cherches ! Mais on te recommande au moins 3 types d’outils :

  • un logiciel de traitement de texte avec une sauvegarde en ligne, pour éviter les (très) mauvaises surprises en cas de panne de ton ordi, et conserver ton projet sur un cloud (Google Docs, par exemple) ;
  • un correcteur orthographique performant, quitte à ne prendre qu’une version d’essai gratuite pour “scanner” ton mémoire juste avant le rendu (Antidote, par exemple) ;
  • une appli ou un logiciel spécial pour organiser tes notes, et ne plus perdre les idées de génie qui te viendront par hasard (Notion, par exemple) !



Quels logiciels pour faire son mémoire ?


La base de la base, c’est un logiciel de traitement de texte, car le format attendu est en général le .pdf. Mais tu peux également utiliser des correcteurs orthographiques poussés comme Antidote, par exemple. Et si le sujet de ton mémoire nécessite des mises en forme particulières (pour présenter des algorithmes, par exemple), certaines solutions spécialisées existent.


Quelle IA pour rédiger un mémoire universitaire ?


Les étudiants peuvent voir dans les IA une solution de facilité pour la rédaction de leur rapport de stage, de leur mémoire ou de leur thèse. Mais attention : l’IA est un sujet de plus en plus maîtrisé par les écoles et les universités ! Si tu demandes à une intelligence artificielle comme ChatGPT de rédiger une partie de ton mémoire, ça risque de se voir. On te recommande vraiment de faire toi-même ce travail, d’éviter le plagiat et de ne pas demander à des intelligences artificielles de trouver des réponses à la problématique de ton mémoire.

En revanche, voici quelques exemples d’utilisation plus judicieuse d’une intelligence artificielle :

  • trouver tes mots lorsque tu manques d’inspiration (“Peux-tu reformuler cette phrase ?”) ;
  • générer une illustration à insérer en couverture de ton mémoire ;
  • vérifier l’orthographe d’un mot…



Enfin, prudence : si tu soumets des passages de ton mémoire à une intelligence artificielle, tu pourrais rompre des clauses de confidentialité. C’est notamment le cas si tu partages à une IA des informations obtenues lors d’un stage en entreprise, par exemple. Et ça, ce serait plus que problématique. En utilisant les intelligences artificielles ou des services du même genre, on les autorise en général à exploiter le contenu de nos requêtes… Ce serait dommage de te mettre dans la sauce du côté de ton école et de ton entreprise pour une bête utilisation de l’IA !

Enfin, évite tous les services de rédaction de mémoire en ligne, qui te vendent des mémoires rédigés par des rédacteurs professionnels. Ça se verra sans doute, la qualité du travail n’est franchement pas garantie, et tu ne sais pas qui se cache derrière ces services. Ne confie pas à quelqu’un d’autre le soin d’écrire ton mémoire, et ne commande pas la rédaction de ton mémoire à un site obscur, c’est le meilleur moyen de te planter et de perdre de l’argent ! Aie confiance en tes capacités, avance étape par étape, et pense à demander des conseils à ton directeur de mémoire en cas de besoin !